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Biographie de Toussainct Dubeau (1641-1693)        English Version by Alta Vista

                                                            Ses descendants sur dubeaufamily.com 

 

 Télécharger son contrat de mariage avec Anne Jousselot

Texte de Gérard Lebel, revu et mis à jour par Pierre Dubeau  pdubeau@dsuper.net
Membre de la Société Généalogique Canadienne-française

Introduction

   
Cette biographie s'appuie principalement sur le texte de Gérard Lebel (1)  et sur les recherches de Michel Langlois (2).  J'ai corrigé certaines erreurs, faits certaines précisions et ajouté des faits nouveaux.  J'ai également inclus des plans, de la Seigneurie_Notre_Dame_ des_Anges, et de la Ville de Québec en 1673 et 1674. Vous trouverez un lien permettant de télécharger en format Word, le contrat de mariage du 8 mai 1678.  J'ai ajouté plusieurs hyperliens permettant d'avoir plus amples informations sur un sujet particulier.  Pour ne pas alourdir le texte,  j'ai placé les notes,  les références bibliographiques ainsi que les sources notariales à la fin du texte.  Vous trouverez finalement un répertoire de sites internet touchant la généalogie.

Parents inconnus

    Toussainct Dubeau signait Toussainct Dubau (3),  le sobriquet Hubault signifie fils_du_baud ou rocher abrupt (3.1). Toussainct vécut à Charlesbourg et dans la ville de Québec. À la même époque, l'histoire nous présente un autre Dubeau, citoyen de Charlesbourg, Guillaume, fils de Pierre et de Marie Giraulme, de St-Gervais de Paris. Celui-ci  épouse à Québec, le 8 septembre 1670, Jeanne Lecoq, une parisienne fille du roi, de qui il eut des jumeaux inhumés quelque temps après leur naissance. Guillaume meurt à 46 ans, le 2 novembre 1671, à St-Joseph de Charlesbourg.  Il n’était pas des frères car Toussaint n’est pas présent au mariage de Guillaume.

    A ce sujet, Michel Langlois, mentionne Paul Dubau comme père de Toussainct (2).  Cette hypothèse n'est cependant pas vérifiée. La recherche ouvre toujours ses bras aux chercheurs curieux d'en savoir davantage.  

 

Arrivée en Nouvelle-France

     L'arrivée de Toussainct Dubeau en Nouvelle-France demeure incertaine. On ne connaît pas le nom du  bateau qui l'amène à Québec . D'autre part, Michel Langlois affirme qu'il serait arrivé dès 1656 ou 1657 et qu'il aurait voyagé vers la Baie d'Hudson avec Jean_Bourdon.  Il écrit:
     
    " Parti sur la barque de Jean_Bourdon , nommée Le Petit Saint-Jean , pour une expédition vers la Baie d'Hudson en 1656 ou 1657, il est victime des Amérindiens vivant "au-delà du pays esquimaux".  Il reçoit deux flèches, une dans le côte qui lui traverse le corps et l'autre dans l'épaule. Le Sieur Bourdon le ramène à Québec où il est soigné." (2)   (4)

    M. Burke-Gafffney (5) contredit Michel Langlois et affirme que c'est plutôt Laurent Dubocq qui accompagnait Bourdon en 1657.  Dubocq agissait comme interprète.  Ce dernier épouse en 1662, une huronne, Marie-Félix Ouentouen.

    Toussainct épouse Marguerite Damy, à Paris en 1659. Le notaire Louis Raymond, du Châtelet de la Ville, parafe leur contrat de mariage. Un fils Pierre naquit en France, en 1660. Quant à Barbe, la cadette, selon les données du recensement 1681, elle serait née en 1666 à Paris. Son acte de baptême n'est pas dans les archives canadiennes

 

Concessionnaire de deux terres à la Seigneurie_Notre-Dame_des_Anges (1666-1673)   

      Il arrive probablement à Québec à l'automne 1665 (8) sans sa famille puisque dès le 8 mars 1666, le jésuite Claude Dablon (9) représentant de sa communauté, offre une concession de 40 arpents de terre en superficie dans la Seigneurie Notre_Dame_des_ Anges, village de la petite Auvergne, Charlesbourg . (g1)

    Dans son contrat de concession, Toussainct promettait  avoir feu et lieu avant le premier jour de mars 1667.  Toussainct s'engage dans ce contrat à défricher et cultiver la terre, sinon il pourrait perdre sa concession. Barbe étant né en France en 1666, sa femme et son fils sont-ils revenus  le rejoindre à l'automne 1666 ?  Voici selon Jacques Lacoursière, les circonstances historiques des arrivées en Nouvelle-France entre 1665 et 1668. Il écrit:
  
        " En 1665, la Compagnie des Indes occidentales se charge de l'envoi de 429 personne en Nouvelle-France. Pour chacune d'entre elles  le roi paie à la compagnie 10 livres pour la levée, 30 pour l'habillement et 60 pour le passage. L'année suivante, 35 personnes font la traversée...  En  1667,  on dénombre 286 arrivants au compte de la compagnie et 228  l'année suivante. Marie de l'Incarnation écrit:   "On les tous mis au Bourg_Talon à deux  lieues d'ici pour y habiter le peupler"  (10)

     Le 8 avril 1670, au milieu d'un groupe de 68 confirmands, à  l'église Notre_Dame_de_Québec, il y a Toussainct Dubeau. La cérémonie est présidée par l'Evêque de Québec,  Mgr de Laval .

        A  la fin de cette même année, soit le 24 novembre, Toussainct Dubeau, « habitant de cette ville », se tient debout devant le Conseil Souverain pour réclamer le paiement d'une dette due d’un dénommé Lacroix. Le demandeur doit surseoir à ses poursuites l'espace d'un an. Dans l'immédiat, il obtient une provision lui donnant permission de saisir une valeur de 50 livres parmi les biens du défendeur.

    Le 12 avril 1671, Toussainct Dubeau « demeurant à l'Auvergne, » engage Jean Le_Marché (g2) pour bûcher un peu plus de quatre arpents et demi de bois, à  les brûler, nettoyer et rendre prêts « a recevoir semence » avant la fin de septembre. Dubeau versera 70 livres tournois ou valeur de France pour l'exécution de ce travail. À la fin de cet acte notarié, Toussainct déclare ne pouvoir signer « a cause de l'accident survenu desus son bras droit »

    Le 23 juin 1672, Toussainct reçoit une autre concession située sur le chemin allant de Québec à Charlesbourg (g3) village appelé Gros_Pin. Sa terre est située entre celles de Jean_Le_Rouge (11) et de Jacques Boissel , aboutissant aux anciennes terres de Guillaume Fournier. Elle comporte deux arpents en largeur. Jean Crête signe comme témoin; Guillaume Mathieu , comme procureur du Collège de la Compagnie de Jésus. Toussainct désire posséder de la terre, mais pour vivre de son métier de cordonnier, il s'installera à Québec en juillet 1673.

 

Source:  Maloin, Reine. La Seigneurie_Notre_Dame_des_Anges , Société historique de Québec, 1955, vol. 7, p. 20


             Plan général de Jean-Baptiste De Couage (1709)



            1ère concession (1666) :     Le village de l'Auvergne, aussi appelé village de St-Jérôme est le territoire encadré en rose.
Toussainct possédait l'une de ces terres. Il vend sa terre le 6 mai 1676 à  François Sérrail (g7)  

            2 ième concession (1672):   Village du Gros_Pin (encadré en jaune)  Jacques, son fils s'établira sur cette terre en 1704. Il déménagera toutefois dans le rang Saint-Jacques vers 1713  En 1723, cette terre  appartient à Jean Maranda, 4ième époux d'Anne Jousselot, 2ième femme de Toussainct  Dubeau. (12)

 
    Le 16 juillet 1673, « toussainct du Bau habitant demeurant en cette ville de Quebecq » engage Simon d'Armes pour bûcher du bois sur une superficie de deux arpents (g4), le brûler, nettoyer le terrain, à sa terre « au village du gros pain ». Récompense promise: 40 livres. Comprenons bien que pour pouvoir garder une concession, il faut au moins amorcer un défrichement!   C'est le devoir de tout censitaire.

 

La Chapelle_Champlain et le terrain de Toussainct Dubeau sur la rue de Buade(1673)


    Toussainct Dubeau se désintéresse de plus en plus de sa ferme de Charlesbourg. Le 2 octobre 1673, il obtient un bail à rente de Charles Denis de Vitré, de l’Hôtel-Dieu de Québec (g5) un emplacement de 72 pieds de front sur la Place d'Armes et 54 pieds de front. Il loue un terrain à la haute ville à Québec entre le terrain de Mathieu Huboust et Jean Talon  et celui de Jean Jobin. Ce terrain irrégulier serait aujourd'hui situé sur la rue Buade et une bande de terre sur la rue Sainte-Anne (voir plan ci-dessous).

    La recherche de la chapelle Champlain a permis à Silvio Dumas,  d'identifier le terrain de Toussainct avec précision. Cependant ce terrain semble posé problème. Ainsi en juillet 1674, la Fabrique_Notre_Dame_de_Québec intervient contre Toussainct, prétendant que ce terrain faisait partie de la censive et lui appartenait en vertu de la concession de M. de Lauzon en date du 20 mai 1656.  Le différent fut réglé par une vente conjointe de l'Hôtel-Dieu de Québec et de la Fabrique. (g6)

    Silvio Dumas mentionne une autre contestation de ce terrain,  il écrit:

    "Apparemment, de nouvelles protestations surgirent à la suite de cette deuxième vente et la cause fut portée devant l'intendant Duchesneau, qui rendit, le 21 juin 1677, une ordonnance par laquelle il remettait Dubau en possession et jouissance de l'emplacement concédé primitivement par l'Hôtel-Dieu et en fixant la largeur à 18 pieds sur la rue Buade" (13)

    Cette contestation émane de Louis Rouer Sieur de Villeray. Ce dernier est premier Conseiller au Conseil Souverain.  Il agit pour le compte de Jean Talon, voisin immédiat de Toussainct à la place_d'_Armes. Pour se défendre, Toussainct fait apenter son emplacement par son ami Jean Lerouge le 15 juin 1677 (13.5, p. 305)

 Ayant acheté de bonne foi de l'Hôtel-Dieu de Québec et non de la fabrique,  Toussainct ne reconnaîtra pas l'autorité de la fabrique de la censive Notre_Dame_de_Québec et refusa totalement de payer ses devoirs de censitaire et pour cause. (20).

Toussainct reçoit le dernier lot de ce qu'on appelle la réverve du Gouverneur d'Ailleboust.  La veuve du Gouverneur, Marie-Barbe de Boulogne cède par testament son terrain à l'Hôtel-Dieu de Québec.

         

          SourceErnest Myrand, "La Chapelle_Champlain",  Bulletin des recherches historiques,  vol. 4. No. 11,

          Novembre  1898  p. 323

    Ainsi, en 1898, Ernest Myrand prétend que la chapelle_Champlain ainsi que la cabane de bois de Martin Boutet se situent sous la rue du Fort (marquée X). Maison du bedeau achetée par Mgr de Laval en  1662 (Y), Le presbytère actuel (marqué Z) 

    Quant à Silvio Dumas (1958), ce dernier pense que la chapelle_Champlain se situe davantage dans le corridor appartenant à Toussainct Dubeau. Entre 1951 et 1957, il fouille ce secteur et prétend découvrir les fondations de la maison Dubeau.(13)  En 1977, Michel Gaumond propose une autre localisation (voir carte plus bas).

    Pour plus de détails, cliquez sur ce lien:  La Chapelle_Champlain et le tombeau de Champlain: Etat de la question.

                                                                           

 


Achat d'une maison sur la Côte de la Montagne à la basse ville de Québec (1674-1682)


Suite aux problèmes rencontrés lors de l'achat de son terrain sur la rue Sainte-Anne, Toussainct décide de s'installer en basse ville de Québec.  Le 20 juin 1674, il obtint de Frontenac un emplacement de 40 pieds de façade par 20 pieds de côté, Côte_de_la montagne, à Québec

          Acte du notaire Preuvet (1674)


Base ville De Québec au temps de Toussaint (1674)

Source :  Marcel Trudel, Le terrier du St-Laurent en 1674 , Montréal, Les éditions de Méridiens,  1998, p. 231

Le plan de la basse ville de Québec lorsque Toussainct s'y établit en 1674.  Il y a un terrain non alloué, peut-être le terrain de Toussainct ?

Les cordonniers de Québec et le monopole du tanneur Etienne Charet

        Toujours en 1674,  Toussainct prend la tête du peloton des cordonniers de la ville. Étienne Charet (14),  grand tanneur devant le Seigneur, exerce un monopole sur la distribution du cuir. Il s'apprête même à démarrer une petite manufacture de chaussures à Lauzon et refuse de livrer des peaux tannées à Québec. Toussainct et trois autres compagnons  (Jean Guytart,  Simon Esnart et Jean Journet) se décident à poursuivre Charet devant la Prévôté de Québec. (15)

Le 4 novembre 1674, le Conseil Souverain donne raison aux cordonniers unis. Gagner une bataille ne met pas toujours fin à la guerre. Charet récidivera le 25 novembre 1686. (16)  Il  exigeait des prix excessifs pour les produits de sa tannerie. Dubeau criera au meurtre et la justice le supportera. Le 4 février1692, même guérilla. Toussainct, le vieux lion, en sortira  vainqueur

Enfin, pour sa concession de la petite Auvergne à Charlesbourg,  Toussainct trouve un acheteur, François Sérrail, qui lui offre comme prix 200 livres. Marché conclu le 26 mai 1676 (g7). Par la même occasion. nous apprenons qu'il y avait « quelques vieils bastiments construits sur Icelle ».

Décès de Marguerite Damy (1677 )

    Tout allait comme dans le meilleur des mondes chez les Dubeau, lorsqu'un événement douloureux vint tout bouleverser, le décès de sa femme,  Marguerite Damy. Celle-ci  quitta les siens, le mardi 5 octobre 1677, à l'âge d'environ 47 ans. Le lendemain, funérailles présidées par Henri de Bernières, curé de la cathédrale. Toussainct devait réorganiser son foyer, assurer l'éducation de Barbe, 11 ans et de Pierre, 17 ans.


Mariage avec Anne Jousselot (1678)              

    Il rencontra Anne Jousselot, jeune veuve du poitevin Joseph Galois. Anne Jousselot était vendéenne de naissance, originaire de St- Pierre de Langon , arrondissement de Fontenay-le-Comte. Elle vint au Canada avec son père Pierre Jousselot et trois de ses soeurs: Jeanne, épouse de Jacques Masson en 1670; Marie, compagne de René Gervais en 1669; Marie-Renée, la conjointe  de Jean Senelé en 1674. Son frère Pierre est cité à Québec, le 29 janvier 1674.  Quant à sa mère, personne ne peut affirmer avec certitude sa venue au Canada.

    Au printemps 1678, Anne et Toussainct décident de s'unir en second mariage. Le 8 mai  1678, ils signent un contrat de mariage. (g8) Anne, sans postérité, possède une terre de deux arpents de front « proche led. lieu de Lorette ». Jean Levasseur, Nicolas Métru, Jean Le Rouge (11) , Julien Brûlé, Jacques Caillé, le beau-frère Gervais, les cordonniers Adrien Michelon et Nicolas Déry assistent comme témoins à la convention matrimoniale. La bénédiction nuptiale eut lieu le lundi 23 mai, à la cathédrale, en présence des mêmes amis.
         
                                                                                   
Contrat de mariage (document Word)

   Après ses épousailles, soit le 11 juillet 1678, Toussainct vend une pointe de terre de son emplacement qu'il avait obtenu de l'Hôtel-Dieu en 1673. Louis Chapelain , maître tourneur se portait acquéreur de 16 pieds de front de terre « sur la rue de Buade » et de 10 pieds en profondeur allant à rien. Le voisin Chapelain dépose dans les mains de Dubeau 12 livres comme récompense. (g9)


28 janvier 1679, naissance de Julien. Il meurt 4 jours plus tard

8 mars 1680, naissance de Michel et inhumation le lendemain
.

1er avril 1681, naissance de Jacques.



    Le recensement de 1681 n'ajoute rien de spécial si ce n'est que Toussainct  Dubeau (40 ans) possède un fusil et habite la basse ville ( Côte_de_la_Montagne). Le fils Pierre, 21 ans, possesseur lui aussi d'une arme à feu, vit près de Noël Levasseur, dans le coin de la Prévôté royale.  De fait, Pierre travaille comme archer auprès des maréchaux de la Prévôté de Québec.  Quant à Barbe, elle a 15 ans et Anne Jousselot, 22 ans. (17)

    L'année 1682 apparaît comme un sommet dans la vie active de l'ancêtre. Les enfants du premier lit allaient voler de leurs propres ailes; ceux du deuxième s'annonçaient nombreux. Il fallait d'abord régler l'inventaire de ses biens (g10) laissés en panne depuis le décès de Marguerite Damy, ce qui fut fait en l'espace de deux jours, du 19 au 20 février 1682. Chez lui, aucun ustensile en or ou en argent! Mais, des objets nombreux et différents remplissent la maison tel qu'illustré ici.

Maison typique d'un cordonnier en Nouvelle-France.

 Toussainct a plus de comptes à payer qu'à recevoir. Il doit 110 livres au tanneur Étienne Charet. Dans la cour, 21 madriers de bois de pin attendent d'être utilisés. La maison comporte une cave, un grenier, une grande chambre basse et deux petits cabinets. Valeur du tout: 800 livres tournois.


Résident sur la rue de Buade (1682-1693)

 

        maison de ToussaintDubeau.jpg

Plan de Robert de Villeneuve de 1692

 Localisation de la maison de Toussainct Dubeau (1682-1693).   On trouve également la maison de Jean Lerouge, son ami, sur la place d'Armes.

Source : Archives nationale d’outre-mer (ANOM) – Dépôt des fortifications des Colonies, Amérique septentrionale.

 

    Le 10 mars 1682, Léonard_Paillard , maître charpentier de Beauport,  s'engage envers Dubeau à faire « la charpente d'une maison de colombage à la haute ville proche le séminaire ». Les mesures arrêtées sont: 18 pieds de façade sur la rue et 20 pieds de profondeur. Prix déterminé: 135 livres. (g11)  Le lendemain, Pierre Gacien (Grassien) dit Tourangeau s'engage à couvrir en bardeaux de cèdre la couverture et la lucarne de la maison Dubeau à construire, (g12)  « moyennant la somme de six livres » par toise.  Pour financer ces constructions, il  vend,  le 21 décembre1682 ,  à Jacques Langlois un morceau environ 20 pieds par 20, de sa propriété sur la Côte_de_la_Montagne. (g13) L'acheteur, un tailleur d'habits, verse illico 100 livres à Dubeau et, pour les 200 autres restantes, il acquittera une rente annuelle rachetable de 10 livres.

La majorité des enfants naissent lorsque la famille habite sur la Place_d'Armes.

26 octobre 1682, naissance de Anne-Louise
24 novembre 1683, naissance de Geneviève.
le 21 novembre 1684, mariage de Pierre Dubeau avec Marie-Madeleine Allaire.
29 septembre 1685, naissance de Michel.
11 février 1687, naissance de Marguerite
6 janvier 1688, mariage à Notre_Dame_de_Québec de Barbe Dubeau et Louis Dupuis

17 août 1688, naissance de Charlotte
2 octobre 1688 décès de Geneviève, 5 ans.
23 octobre 1689, naissance de Louis

21 janvier 1692, naissance d'André
9 mai 1692, décès d'André

5 mars 1693, naissance de Guillaume

Vente de sa maison sur la Côte_de_la_montagne

    Toussainct fut obligé de réparer sa vieille maison.  A cette fin, le 9 décembre 1686, il achète à cette fin 100 petits madriers, de Joachim Girard. Prix convenu: 28 livres tournois. (g14) La vieille maison sur la Côte de la Montagne fut rénovée puis vendue, pour la somme de 980 livres, à Louis Mercier, serrurier, le 14 octobre 1687. (g15) Les enfants Pierre et Barbe purent enfin toucher à leurs héritages. Barbe lui donne quittance des 271 livres 13 sols et 8 deniers qui lui revienne de la succession. (g16)


Toussainct, fossoyeur et bedeau (1684-1693)


    Comme le métier de cordonnier faisait vivre son homme chichement ,  Toussainct cherchait souvent des revenus à l'extérieur pour équilibrer son budget. Ainsi, dans l'histoire du Fief de Lothinville dans la Seigneurie_de_Beaupré , nous découvrons que Toussainct Dubeau était fossoyeur.  Bertrand Chenay , Sieur de LaGarenne, fut inhumé à Québec, le 17 janvier 1683, dans la fosse creusée par Toussainct. Le travail rendu difficile à cause de la saison hivernale exigea un déboursé de 6 livres.

    Bien plus, Toussainct Dubeau a été bedeau de l'église cathédrale. En 1684, il avait 100 livres de gages par année. Son ami Louis Chapelain remplissait la fonction d'aide bedeau et de carillonneur, avec un salaire de 65 livres annuelles. De 1681 à 1691, le nom de Toussainct Dubeau apparaît comme témoin de sépulture dans les registres de Notre_Dame_de_Québec plus de deux cents fois, un record dans nos annales religieuses. Toussainct Dubeau fut membre de la Confrérie de Sainte-Anne de 1686 à 1691.
 

Michel Langlois ajoute cette précision sur sa relève comme cordonnier:

" Le jour de Noël 1691, il avait engagé comme apprenti, Jacques Michelon, 15 ans, fils d'Adrien Michelon et de Geneviève Laurence, pour trois ans. Le 4 février 1693, il fit officialiser cet engagement devant notaire" (18)  (g17) .
 

Vente de la maison sur la Place_d'_Armes

Le 15 septembre 1692, il vend tout le terrain derrière sa maison de la Haute Ville à François Provost, écuyer et lieutenant de Roi au gouvernement de la Ville de Québec (g16.1). La transaction s'élève à 800 livres.  Barbe, sa fille ayant renoncé au terrain qui lui a été promis lors de son contrat de mariage (g16), il en obtient 500 livres, ce qui permet de régler définitivement la succession.  La vente finale à Francois Provost est en date du 4 mai 1693 (2)



Décès de Toussainct (1693)

    Toussainct Dubeau fut inhumé à Québec, capitale de la Nouvelle-France, samedi le 8 août 1693. Bien chaussé, il entra en Paradis. La veuve de Joseph Galois et de Toussainct porte le deuil pendant quatre ans. Dès le 15 septembre 1693, elle ordonne l'inventaire des biens qui lui restent et qu'elle doit partager avec ses enfants. (g18)  Le montant de succession s'élève à 1615 livres. (2)  Petite nouvelle: Anne Jousselot a emprunté 12 livres de Louis Dupuis, pour les funérailles de Toussainct. Le 26 mai 1697, Anne donne quittance à Jacques Langlois. (g19) Celui-ci lui devait son dernier et entier  paiement pour l'emplacement qu'il avait acheté des Dubeau en 1682.

Au moment de son décès,  Anne a 34 ans et  l'âge des enfants est le suivant:

Pierre,  33 ans
Barbe,  25 ans
Jacques,  13 ans
Anne Louise, 12 ans
Marguerite, 6 ans
Charlotte, 5 ans
Louis, 4 ans
Guillaume  5 mois




Ses descendants avec Margerite Damy


      Les enfants nés de Toussainct et de Marguerite Damy,  Pierre et Barbe firent souche en Nouvelle-France. Pierre, laboureur et cordonnier alla chercher à St-François, I.O., une fille de Charles Allaire et de Marie Fièvre , Marie-Madeleine pour en faire sa compagne,  le 21 novembre 1684.  Ils élevèrent neuf enfants à la paroisse St-Jean de l’île d'Orléans. Pierre meurt à cet endroit le 20 novembre 1707 à l'age de 37 ans.

      Louis Dupuis dit Parisien , soldat de la garnison de Québec, s'unit à  Barbe Dubeau, ils signèrent leur contrat de mariage le 6 janvier 1688 et le mariage fut célébré à Notre_Dame_de_Québec, le 18 janvier suivant. Le 16 janvier 1690, ils louent d'un déonmmé Robert Choret, charpentier, une maison sur la rue du Trésor.(g19a)  Le couple demeura ainsi à Québec pendant quelques années, puis s'en alla vivre à Laprairie où trois de leurs sept enfants furent baptisés. Louis devint engagé pour l'Ouest, un engageur, un coureur des bois. Il fut inhumé à Châteauguay avant 1724. Après 1705, les documents de notre histoire ne répondent plus à nos questions relatives à Barbe Dubeau.

Ses descendants avec Anne Jousselot

    La famille du second lit se compose de onze membres, sept garçons, quatre filles: Julien, Michel, Jacques, Anne- Louise, Geneviève, Michel, Marguerite, Marie-Charlotte, Louis, André Guillaume, tous baptisés à Notre_Dame_de_Québec.

     L'aîné Julien né le 28 janvier 1679, filleul de Julien Brûlé, ne vécut que l'espace de quatre jours.

     Michel naquit le 8 mars 1680 et inhumation le lendemain.

     Geneviève, la filleule de Geneviève Pinguet, épouse de Pierre Gracien, mourut à l'âge de cinq ans, le 2 octobre 1688.

     La destinée du second Michel, né le 29 septembre 1685, est inconnue.

     Quant à André Dubeau, filleul du lorrain André Spénard le 21 janvier 1692, il n'eut un peu plus de trois mois de vie.

     Enfin, Guillaume, né le 5 mars 1693,  à 19 ans, il s'engage comme apprenti menuisier chez Jean Dauphin. (g21)  Il meurt à  l'Hôtel-Dieu de Québec  le 4 mai 1715. Il avait 22 ans.

    Ainsi, la mort décima la famille Dubeau en emportant rapidement avec elle 6 personnes de la seconde génération. Seul Jacques parmi les garçons Jousselot-Dubeau survécut et assura la descendance de son patronyme.

    Jacques, né le 1er avril 1681, marié à Catherine Bédard, fille de Louis et de Madeleine Huppé , le 29 octobre 1704, il s'établit à Charlesbourg où il fut responsable d'une famille de dix enfants. Le 21 février 1704,  il se portait acquéreur d'une terre située au Village de Saint-Antoine à Charlesbourg. Le même jour, sa mère Anne échange le terrain de Gros pin hérité de Toussainct contre un terrain situé à Saint-Antoine (g20).  Le 9 mars 1716, il vend sa terre à Jean-Baptiste Marandas (g22). C'est à Charlesbourg qu'il meurt le 3 novembre 1734.

     Anne-Louise naquit à la haute ville de Québec, le 26 octobre 1682. Léonard Paillard fut son parrain. À l'âge de vingt-deux ans, elle devint l'épouse de Jean Séguin, à Charlesbourg, le 24 novembre 1704, et responsable de quatorze enfants. Après le décès de son mari, elle convola au même endroit avec Pierre Jean dit Godon, le 5 février 1730. Anne-Louise fut inhumée le 16 juin 1755, à Lorette.

    Marguerite, né le 11 février 1687.  se mari le 27 juin 1712 à Charlesbourg, avec Jacques Séguin, frère de Jean Séguin , mari de Anne-Louise. Il est le fils de Jean et de Lucrède Billot. Nous leur connaissons huit enfants. Marguerite mourut à l'Hôtel-Dieu de Québec, le 28 septembre 1727.

    Marie-Charlotte, cadette des filles Dubeau née le 17 août 1688, elle  unit sa destinée à celle de Joseph-Olivier Guilbault, veuf de Marie-Anne Pageau, père de cinq enfants, le 15 novembre 1706. Charlotte ajouta treize sujets à la descendance Guilbault, puis se remaria avec Louis Thibault, veuf de Marie Paradis et de Françoise Bisson, le 20 mai 1747 à Charlesbourg.

    Louis, baptisé le 23 octobre 1689, confirmé le 12 juin 1696. Il se serait marié avec Louise Morin et ont une fille nommée Charlotte. Cette dernière épouse Joseph Dupuis, le 17 janvier 1740 à Batiscan.

 La veuve Jousselot

    André Duval, un savoyard originaire de St Jean de Belleville, tomba dans l'oeil de Anne Jousselot. Il emprunta 20 livres pour célébrer ses noces. Épousailles, à Charlesbourg, le 21 juillet 1698. Un enfant prénommé Jacques, né le 17 janvier 1699, fut inhumé le 17 octobre suivant. André Duval, lui, passa de vie à trépas le 2 juillet 1699, avant même son jeune fils. Treize ans plus tard, Jean Maranda , veuf deux fois, père quinze fois, offrit sa main à Anne Jousselot, pour le meilleur et pour le pire. Elle accepta l'offre, le 13 juin 1712, à Charlesbourg. Après douze ans de bonheur automnal, Maranda s'avisa de mourir à son tour le 3 septembre 1724. En voyant la jolie veuve Jousselot, Claude Dubreuil veuf d'Élisabeth Boesmé, eut un rhume de coeur. Et ce furent les cinquièmes noces pour Anne Jousselot, le 11 octobre 1725, toujours à Charlesbourg. Le dernier mari quitta sa bien-aimée, le 10 novembre 1730. Anne Jousselot demeura veuve durant treize ans encore. Elle mourut, à Charlesbourg, le 14 janvier 1743. Le cas d'Anne Jousselot est unique dans les annales de la Nouvelle-France, du côté des femmes.


Conclusion

    C'est grâce aux actes des notaires royaux que l'on a aujourd'hui une excellente idée des activités majeures de Toussainct Dubeau, le maître cordonnier de la Ville de Québec. Toussainct Dubeau est un personnage bien en vue dans la petite bourgeoisie établie en 1673 dans le censive Notre_Dame_de_Québec.  Ses voisins sont chirurgiens, capitaine de marine,  maître tourneur.   Toutefois, une conclusion s'impose: Il n'est pas facile de vivre du métier de cordonnier en Nouvelle-France.  Il faut continuellement se battre contre le monopole des tanneurs. Il faut également récupérer des mauvaises créances. Toussainct intervient onze fois devant le tribunal de la Prévôté de Québec.  Pour boucler son budget, il s'engage comme bedeau de la paroisse et finalement il vend à deux reprises des portions de terrain.

    Cette biographie ne saurait être complète, une interrogation subsistent à savoir que le nom de ses parents n'est pas connu.  Des recherches sont actuellement en cours pour lire le contrat de mariage, passé devant le notaire Raymond vers 1659 à Paris.

    Toute information complémentaire et commentaires sont les bienvenues.

                                                                                                                                        Pierre Dubeau, Montréal, Qc


Notes et sources bibliographiques.


(1)  Lebel, Gérard, Nos Ancêtres, vol. 12, Sainte-Anne de Beaupré, 1986,  p. 81-88

(2)  Langlois, Michel, Dictionnaire biographique des ancêtres québécois (1608-1700), Tome 2 (D-I) , Sillery, La maison des ancêtres Inc.,   p. 113

          Un ouvrage de référence détaillé et fouillé sur les ancêtres québécois. Une présentation impeccable. Une recherche rigoureuse appuyée sur les documents originaux. Un travail complet avec référence aux sources. Un outil de travail fiable et très précieux pour les chercheurs.

(3)  Le Programme de recherche en démographie historique (PRDH) de l'Université de Montréal

                               Variations du nom Dubeau dans les greffes de notaires .
                             
  Note:  Le nom Dubos revient plusieurs fois car Nicolas Dubos, originaire d'Amiens , France. Il fut chapelain du chapitre de Québec .Il est  également missionnaire à Charlesbourg et confesseur des Ursulines . Son nom est présent dans plusieurs registres.

                                    Dubeau et Dubau  sont les formes les plus courantes.
 

DUBEAU

DEUBEAU

1

DUBEAU

DUBAU

277

DUBEAU

DUBAUD

58

DUBEAU

DUBAULT

80

DUBEAU

DUBAUS

190

DUBEAU

DUBAUST

2

DUBEAU

DUBAUT

101

DUBEAU

DUBAUX

26

DUBEAU

DUBEAU

890

DUBEAU

DUBEAULT

31

DUBEAU

DUBEAUS

2

DUBEAU

DUBEAUT

5

DUBEAU

DUBEAUX

41

DUBEAU

DUBO

81

DUBEAU

DUBOS

769

DUBEAU

DUBOST

42

DUBEAU

DUBOT

101

DUBEAU

DUBOTS

22

 

(3.1) Le nom  Dubeau se rencontre dans des régions très variées, depuis les Hautes-Pyrénées au Finistère, en passant par la Dordogne. Si dans de nombreux cas il désigne le fils de celui qui s'appelle Beau (surnom ô combien flatteur), il n'en est sans doute pas de même dans le Sud-ouest, où il faut plutôt penser à celui qui est originaire du lieu-dit le Bau (= rocher abrupt, précipice).

Source: http://jeantosti.com/noms/d10.htm

 

(4) Archives des Colonies (France) Série C 11a  vo. 10 folio 96-98

      La seconde série, soit la série "C11 A: Correspondance générale, Canada" couvre la période 1540-1784 et est constituée de 39 bobines (nos 136-174).  Elle contient de la correspondance expédiée au ministre de la Marine par les officiers civils et militaires, l'évêque, les missionnaires et diverses autres personnes de la colonie. A cette correspondance sont joints entre autres des pièces, des mémoires, des états de dépense, des  états de matériel et d'approvisionnement, des devis des fortifications, des journaux de campagne, des relations de combats, des actes  notariés, des règlements et ordonnances des gouverneurs et intendants, des brevets de concession, des actes du pouvoir souverain,  des listes de passagers et de bateaux, des délibérations du Conseil de Marine et des dépêches échangées entre colonies.  Cette documentation, classée par ordre chronologique, ne concerne pas exclusivement le Canada. Elle comprend un certain nombre  de pièces relatives aux autres possessions françaises en Amérique du Nord.

(5) Burke-Gaffney, M.W. "Canada's First Engineer, Jean_Bourdon (1661-1668)", Canadian Catholic Historical Association Report, 24, (1957), p. 87-104

(8)   2 octobre 1665 : À Québec, "le vaisseau de Normandie arrive avec 82 tant filles que femmes, entre autres 50 d'une maison de charité de Paris, où  elles ont été bien instruites. Item 130 hommes de travail tous en bonne santé; une excellente cargaison pour la compagnie et à bon prix. Toutes les communautés y avaient tout ce qui leur vient de France." (Journal des jésuites)
 

(9)  Claude Dablon (1619-1697), missionnaire jésuite au Canada de 1655 à sa mort, fut envoyé en mission chez les Onnontaguès avec le père Chaumonot en 1655: la mission de Gannentaha dût être supprimée dès 1658. En 1661 il fit un voyage d'exploration.  En 1669 il était supérieur des missions de l'Ouest dont le centre était au Sault-Sainte-Marie (entre les lacs Michigan et Huron). En 1671 il revint à Québec où il fut supérieur des missions de la Nouvelle-France jusqu'en 1680, puis de 1686 à 1689

(10)  Lacourcière, Jacques. Histoire du Québec, des origines à 1791, Septentrion, 1995, p. 113-114

(11)  Né en France, Jean_Le_ Rouge (1639-1712) exerce les métiers de maçon et d'arpenteur en Nouvelle-France.  L'intendant Talon lui confère d'ailleurs en 1672 « l'office d'arpenteur juré dans la juridiction seigneuriale de Québec et autres lieux de ce pays ». Mais c'est surtout comme    maçon qu'on le connaît aujourd'hui. Le Rouge se montre un artisan ingénieux dont les aptitudes sont souvent mises à contribution. Ainsi, en 1685, il     conclut un marché pour la construction d'une poudrière dans l'un des bastions du fort Saint-Louis. En 1693, Frontenac confie à Jean Le Rouge et à un certain Pierre Janson dit Lapalme la construction de la première porte Saint-Louis. Deux ans plus tard, les Hospitalières s'en remettent à Jean Le Rouge pour la construction d'un «  moulin à eau faisant farine » dans leur seigneurie de Saint-Ignace. Ce moulin sera connu sous  le nom de moulin  des Mères Jean_Le_Rouge est inhumé à Charlesbourg. Note de l'auteur:  Jean_Le_Rouge est voisin de Toussainct Dubeau au Village de Gros_Pin à Charlesbourg.

        
(12) Le Gros-Pin, Le Charlebourgeois, Société historique de Charlesbourg,  No. 61, Printemps 1999, p. 3


(13)  Dumas, Silvio, La chapelle Champlain et Notre_Dame_de_Recouvrance,  Société historique de Québec, vol 10 , 1958

(13.5) Langlois, Michel , Les Ancêtres Beauportois, 1634-1760, Sillery, Langlois Ed., 1984,   p. 305

(14)  Etienne Charet  (1635-1699) Il est baptisé dans la paroisse de Sainte-Radegonde de Poitiers, et est artisan tanneur. Il est le frère  de Jean Charet. Il est  mentionné pour la première fois en 1665 à la Sainte-Famille. Il se marie en 1670 avec Catherine Bissot à Lévis.  Il y meurt en 1699. (Fournier, Marcel, 2001; Larin, Robert, 1994)

(15) Jugements et délibérations du Conseil Souverain de la Nouvelle-France, 1885, vol. 1, p. 884

(16)  Idem, vol. 3, p. 98

(17)  Roy, Pierre-Georges, La Ville de Québec sous le régime français , 1930, p. 429

(18) Langlois, Michel , Les Ancêtres Beauportois, 1634-1760, Sillery, Langlois Ed.,  1984,   p. 307

(19)  source http://genealogiequebec.info/testphp/info.php?no=41353

(20) Provost, Honorius, La censive Notre_Dame_de_Québec, Québec, Société historique de Québec, no. 6, 1954. p. 28

 

      Greffes des Notaires conservés aux Archives nationales du Québec.
 

(g1)      Paul Vachon, 8 mars 1666
(g2)      Romain Becquet, 12 avril 1671
(g3)      J.B. Peuvret, 23 juin 1672
(g4)      Romain Becquet, 16 Juillet 1673
(g5)      Gilles Rageot,  2 octobre 1673,  no. 1135
(g6)      Gilles Rageot,  4 juillet 1674
(g7)      Pierre Duquet, 26 mai 1676
(g8)      Gilles Rageot,  8 mai 1678  no. 1783
(g9)      Romain Becquet, 11 juillet 1678.
(g10)    Gilles Rageot,  19 février 1682
(g11)    Pierre Duquet, 10 mars 1682
(g12)    Pierre Duquet, 11 mars 1682
(g13)    F. Genaple,  21 décembre  1682
(g14)    Gilles Rageot, 9 décembre 1686,  no. 3196
(g15)    Gilles Rageot, 16 octobre 1687
(g16)    Gilles Rageot, 28 janvier 1687
          Accord entre Toussainct Dubeau et Pierre Dubeau, son fils  et Barbe,  no. 3216
  extrait :
…the same (Toussainct) Dubeau, wishing to reward his daughter for the services she has rendered him,and especially since the death of her mother, gives as a free gift and in lieu of salary: a piece of land, of 20' frontage on the Place d'Armes in the Haute Ville, adjoining land on both sides belonging to the aforementioned Dubeau, and in depth up to the land belonging to Monsieur Talon.

(g16.1)  L. Chambalon, 15 septembre 1682
(g17)    Louis Chambalon,  4 février 1693
(g18)    F. Genaple,  15 septembre 1693
(g19)    F. Genaple, 26 mai 1697
(g19a)  F. Genaple,  16 janvier 1690
(g20)    L. Chambalon, 21 février 1704, Vente de Jacques Jervais à Jacques Dubeau et échange entre Anne Jousselot et Jacques, son fils
(g21)    L. Chambalon, 28 mars 1712
(g22)    J-E. Dubreuil,  9 mars 1716

 

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